L’Association Cité de l’énergie offre à divers acteurs la possibilité de se faire certifier en tant que « Cité de l’énergie » - même de façon collective : depuis la petite commune jusqu’à la communauté de communes en passant par la grande ville. Le mardi 27 novembre, l’Association a honoré 18 communes ainsi que deux communautés de communes en leur remettant ce label. Agir collectivement apporte des avantages.
Les communes et les régions se regroupent de plus en plus et approfondissent la coopération intercommunale en se faisant certifier en tant que communauté de communes par le label « Cité de l’énergie ». Il existe désormais 17 regroupements qui s’engagent collectivement en tant que tels en faveur du développement durable. Lors de la réunion du mardi 27 novembre de la commission du label de l’Association Cité de l’énergie, deux communautés de communes, les régions d’Entlebuch (LU) et d’Obertoggenburg (SG), ont renouvelé leur certification. En Suisse romande, l’agglomération de Delémont a récemment fait de même.
Réaliser de grands projets à moindre coût
La procédure commune est judicieuse : « Conjointement, il est plus facile de se lancer dans un grand projet tel que Cité de l’énergie, qui doit être profondément ancré dans la population », déclare Rolf Züllig, président de la commune de Wildhaus-Alt St. Johann, une des trois communes de la région d’Obertoggenburg. Son homologue d’Ebnat-Kappel, Christian Spoerlé, ajoute qu’un regroupement apporte un avantage décisif parce qu’il permet d’évaluer sous des angles différents des projets de plus grande envergure et de les réaliser à moindre coût tout en relevant de façon ciblée les défis correspondants.
A Sainte-Croix (VD), Cité de l’énergie labellisée depuis 2004, la politique énergétique communale s’est notamment traduite par un soutien actif à des projets d’envergure régionale comme les éoliennes et l’extension du réseau chauffage à distance (CAD-Bois) qui alimente la plupart des bâtiments communaux avec du bois des forêts avoisinantes. Mais au-delà des efforts de coopération intercommunale, le processus du label Cité de l’énergie prend aussi tout son sens en apportant une plus-value pour les actions de tous les jours, avec le concours des acteurs locaux. A Granges-Paccot (FR), dont c’est le 1er réaudit, comme à Choulex, nouvelle commune genevoise labellisée, les actions entreprises visent non seulement à respecter les législations fédérales et cantonales, mais aussi à innover en matière de protection de la nature, d’économie d’énergie, de recyclage ou de mobilité douce. L’exemplarité paie.
Depuis 2012, l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) encourage la collaboration régionale avec le programme de soutien « Région-énergie ». Ainsi, même les communes qui ne sont pas certifiées Cité de l’énergie peuvent y participer.
437 Cités de l’énergie – croissance dans toutes les régions linguistiques
Lors de la séance de la commission du label, l’Association a certifié quatre nouvelles Cités de l’énergie venant de toutes les régions linguistiques. Outre la vingtième Cité de l’énergie du canton de Genève, Choulex, le label a été remis en Suisse alémanique à Besenbüren (AG) et à Bürglen (UR); quant au Tessin, il a lui aussi reçu une nouvelle Cité de l’énergie, avec Caslano. Au total, 16 nouvelles communes ont confirmé leur label, dont deux en Suisse romande, une au Tessin et treize en Suisse alémanique.
Nouvelles Cités de l'énergie et Cités de l'énergie confirmées, novembre 2018
Nouvelles Cités de l'énergie
- AG: Besenbüren (57%)
- GE: Choulex (58%)
- TI: Caslano (55%)
- UR: Bürglen (52%)
Cités de l'énergie confirmées
- AG: Wölflinswil (56%)
- BE: Worb (59%)
- FR: Granges-Paccot (69%)
- LU: Region Entlebuch (70%), Hochdorf (62%)
- SG: Region Obertoggenburg (65%), St. Margrethen (64%), Uznach (65%)
- TI: Cugnasco-Gerra (59%)
- TG: Bettwiesen (55%), Gachnang (71%)
- VD: Sainte-Croix (66%)
- ZG: Baar (73%)
- ZH: Rafz (68%), Rüschlikon (59%), Thalwil (71%)
Vue d’ensemble (fin novembre 2018)
Cités de l’énergie : 437
Cités de l’énergie GOLD : 48